Dernière ligne droite avant la mise en place de l'AIPR

Mercredi 18 Octobre 2017

A partir du 1er janvier 2018, l’Autorisation d’Intervention à Proximité de Réseaux (AIPR) sera obligatoire. L’objectif de cette réglementation est double : renforcer les compétences des intervenants pour la préparation, l’encadrement et l’exécution des travaux à proximité de réseaux, tout en impliquant l’ensemble des acteurs dans cette démarche.

» Le 1er janvier 2018 approche à grands pas et les collaborateurs concernés par l’AIPR ne doivent pas tarder à passer le QCM. Si la proportion de catégories de personnel ayant passé le QCM était équilibrée jusqu’alors, on observe désormais une accélération auprès des opérateurs. 250 centres d’examen sont désormais agréés par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et une cinquantaine sont en cours de validation. 50 examens doivent, à minima, être passés sur une période de 6 mois pour conserver l’agrément « centre d’examen AIPR ».

Les centres d’examens commencent déjà à être pris d’assaut et cette tendance va s’amplifier jusqu’à la fin de l’année. L’ensemble du marché ne sera néanmoins pas prêt au 1er janvier 2018 et les actions de sensibilisation devront continuer.

Après sa mise en place, il est fort probable que l’AIPR évolue. Des travaux sont d’ailleurs déjà en cours au niveau du GP9 «AIPR». Tout d’abord, des réflexions ont démarré autour de la création d’un AIPR Aérien en cohérence avec l’habilitation électrique délivrée à certains intervenants. Courant 2018, il faudra également mettre à jour certaines questions liées à la cartographie, au regard des évolutions réglementaires de 2019. En effet, l’ensemble des réseaux sensibles devront être répertoriés en catégorie A et des difficultés apparaissent concernant les réseaux anciens. Enfin, les CACES devraient également prendre en compte prochainement les interventions à proximité de réseaux et permettre à l’employeur de s’appuyer dessus pour délivrer l’AIPR. «

Propos recueillis pour RES’O auprès de Georges Le Corre, Co-Animateur du GP9 «AIPR» de l’Observatoire National DT-DICT